Michel CANAL

Biographie

Après une carrière militaire ponctuée de mutations ou séjours en France, Outre-mer, Afrique et Balkans, modestement auteur, je suis venu à l'écriture pour relater une histoire sentimentale en deux tomes :
— L'éveil de Claire - Ou l'émancipation d'une jeune femme trop sage (294 pages)
— L'éveil de Claire - Journal intime (331 pages)
suivis beaucoup plus tard du petit troisième :
— L'éveil de Claire - Courrier "très intime" (30 pages)
Et d'autres en fonction des circonstances, comme en témoigne ma page d'auteur.

Michel CANAL a noté ces livres

4
Ah, cher @Boris Phillips, que j’eusse aimé te lire en 2013… toi tu existais déjà en tant qu’auteur qui te cherchais dans tes styles d’écrits, moi je n’avais encore pas songé à écrire et ne connaissais même pas l’existence de monBestSeller. Mon avis vient donc tardivement, après que tout a été dit. Te sera-t-il utile ? J’ai articulé mon commentaire dans un but précis (tu me connais : esprit d’analyse, formatage professionnel…) — Le titre est bien choisi, le début du synopsis : « Quatre intellectuels… Chacun d'entre eux a ses propres caractéristiques… un but commun : analyser l'homme en tant qu'être sexué masculin, au travers de ses diverses formes de sensualité... » annonce précisément le sujet traité, que tu as catégorisé "Roman - Psychologique". — Le ton est donné avec le sujet de la méditation du jour : "l’érection, la manière de la susciter, les effets, la conclusion logique, commentée de manière savante et éloquente", qui fait suite à celle du mois d'avant : "l’éducation du sexe, par et pour le sexe". — Les personnages (qui existent dans la vraie vie), trois initialement : Campbell, un Anglais (veston croisé, chapeau mou, cheveux blancs, qui pose ses avant-bras sur ses cuisses quand il s'adresse aux autres ou attend une réponse, études de théologie avant d'entrer dans l'ordre des Jésuites ; Heinrich, un Allemand (fidèle à la casquette de marin, emmitouflé dans un caban, barbu fourrageant dans sa barbe, ancien ingénieur maritime) ; Ernest, le Français, cadet de l’assemblée (pantalon de velours côtelé brun, pull-over beige à col roulé). Comme les trois mousquetaires, ils seront quatre à la fin de l’extrait. Charles, l’homme de service (pantalon et cravate noirs, chemise blanche, gilet cachemire fantaisie, croise et décroise souvent les jambes, câline affectueusement son dôme lustré). Viré par sa patronne, estimé "gabarit à leur mesure", il sera invité à prendre place auprès des trois autres (qualifiés de "penseurs", d'un aréopage d'intellectuels qui ne court pas les rues pour apporter la quatrième dimension aux conciliabules). — Le lieu : la terrasse du restaurant "A la cocarde", assis autour d'un guéridon, ou chez l'un ou l'autre, chez Ernest la fois d’avant. — Le texte : l’échange entre intellectuels de nationalités différentes contribue à la richesse du vocabulaire, propos croustillants, termes argotiques, de la sexualité taoïste. J’ai apprécié le choix des descriptions (poussées jusqu’aux caractéristiques vestimentaires et la gestuelle). L’introduction du quatrième personnage, simple barman mais observateur, qui parle allemand, s’immisce dans les conciliabules, surprend par son érudition et ses initiatives (comme celle de commander le repas). Il s'avèrera qu'il avait été professeur agrégé de philosophie. Son passé permet au groupe d’orienter la conversation sur la pédophilie et l’homosexualité. Si j’ai autant détaillé mon commentaire, cher Boris, c’est pour en arriver à la conclusion que ton roman, de par sa conception, aurait pu faire une excellente pièce de théâtre. J’ajouterai juste qu’il y a trop de propos en allemand (sans traduction). Cela nuit à l’attention des lecteurs. Autre défaut dont tu es conscient pour me l’avoir exprimé, la typologie : règles de bureautique, ponctuation aléatoire, texte trop compact. Ce texte perfectible fait partie de ton passé. J’imagine ton plaisir pour l’écrire, et les excellents moments passés avec tes amis. C’est toujours un plaisir de te lire.
Publié le 04 Janvier 2019
5
Mon cher @Jean-Bernard Hamaïde, j’avais à coeur de combler une lacune : lire le roman Prix du meilleur roman mBS 2017, du même auteur que celui plébiscité par les lecteurs en 2018 sous pseudo. Tout comme il n’y a pas de fumée sans feu, il n’y a pas de succès révélé par les lecteurs sans talent de l’auteur. Vous excellez pour camper vos personnages dans le Paris des années 60, tout en incluant, par petites touches, le contexte plus large de la fin de l’époque coloniale. Le parcours du môme Léo Larivière entraîne le lecteur dans une longue évolution faite de rebondissements qui donnent à la fois le cadre, le style et le rythme. Sans dévoiler l’intrigue, on va de surprise en surprise, jusqu’à comprendre pourquoi le titre : "Le fils du Père Noël". Les nombreux personnages qui gravitent ou graviteront autour de Léo, parfois attachants, parfois glauques, contribuent au succès du roman, un chef-d’oeuvre de construction. Merci pour ce moment de lecture.
Publié le 18 Décembre 2018
5
@Alix Cordouan, j'ai lu "La fille de l'autre" dans le cadre du Prix Concours de l’Auteur Indépendant 2018. J'ai fait mon choix après la lecture des synopsis, des premières pages, des commentaires et du classement, éléments permettant de se forger un avis suffisamment éclairé sur le contenu. Pourquoi ce choix ? J'aurai beaucoup à vous dire sur la forme (en aparté), je ne commenterai donc que le fond, l'essentiel du travail de conception de l'auteur. Tout est réuni pour faire de "La fille de l'autre" un excellent roman, portrait de la société d'une époque. La construction du scénario en deux parties est judicieuse, correspondant parfaitement au titre et aux rebondissements qui affectent les protagonistes. Vous faites évoluer le personnage central, Soizic, d'une manière qui accroche bien le lecteur, empressé de tourner les pages jusqu'à la fin. Le style, fluide, incluant le parler propre aux personnages, colle à la réalité. L'histoire, avec en toile de fond la Bretagne rurale, creuset de bonnes à tout faire s'expatriant dans la capitale au service de bourgeois cupides, aussi notables provinciaux dans leur fief, exploitant le personnel de maison, la structure des immeubles cossus avec leurs strates de niveau de confort. Creuset aussi d'oies blanches tombant entre les mains de proxénètes dès leur arrivée à la gare de Montparnasse. L'époque fut aussi celle de la guerre d'Indochine et du scandale financier du trafic de piastres. On pourrait être tenté de dire : quelle histoire ! Epris de justice, un peu fleur bleue, j'ai aimé me laisser porter par cette histoire, en partie narrée par Soizic. Une confidence, chère Alix, mes choix pour le Concours m'ont toujours donné raison. J'espère qu'il en sera de même en 2018. Avec toute ma sympathie d'auteur.
Publié le 12 Novembre 2018
5
Cher @Didier Leuenberger, merci au groupe dont j’ai le plaisir d’être un administrateur de m’avoir dirigé sur cette nouvelle de 2017 dont le nombre de lectures m’éblouit. C’est toujours un plaisir de vous lire, et un court moment d’enchantement, même et y compris quand il devrait y avoir un peu de tristesse et de compassion compte tenu du sujet. Le miracle de l’écriture fait que ce soixantenaire atteint d’une maladie en principe incurable se voit offrir un moment de bonheur qui le ramène aux meilleurs moments de son apprentissage de la vie amoureuse. L’histoire ne le dit pas, mais on aimerait que ce traitement fût tellement efficace qu’il en guérît. Prolifique en matière de nouvelles dans un genre qui a été le mien sans avoir le choix, il faudra que je prenne le temps de parcourir votre oeuvre. Merci pour ce voyage en Ouzbékistan où votre talent fait voyager le lecteur. Michel.
Publié le 16 Septembre 2018
5
Encore une très belle histoire que vous nous faites partager ici @ELISABETH LARBRE, à laquelle on adhère en s’imaginant témoin spectateur de cette pratique chamane, puis à la fin, de la magie de ce déluge féérique de nuées vaporeuses et scintillantes : l’aurore boréale. Mais l’essentiel n’est pas là. Nous autres, occidentaux, avons perdu la proximité avec la nature, proximité qui permet aux animistes d’être en parfaite harmonie, d’en tirer, avec sagesse, tous les enseignements, et de la respecter. Par exemple, les aborigènes d’Australie auraient beaucoup à nous apprendre. Combien j’aimerais, comme Léo, avoir dans mes yeux clairs et mon coeur d’homme, les étincelles d’une aurore boréale.
Publié le 17 Août 2018

Pages

monBlog

Suivez-moi sur ...

Retrouver mon actualité

Le tome 6 de "Macron, Napoléon des temps modernes ?" est publié. J'ai le plaisir de le mettre aussi en lecture gratuite sur notre plate-forme monBestSeller. Bonne lecture à celles et ceux qui souhaitent revivre le fil d'actualité de nos dirigeants, de nos institutions et des événements qui ont secoué la France les derniers jours de juin 2023. Peut-être apprécierez-vous, à l'annexe 5 (page 451 du manuscrit), une allocution du Président Emmanuel Macron selon l'application Nova (Chat GPT). Comme le disait un journaliste bien connu : "Nous vivons une drôle d'époque !" Je peux donc commencer l'écriture du tome 7, qui prend le relais dans la chronique du second quinquennat à compter du 14 juillet 2023.

En savoir plus
A lire dans les actualités