@Michel Canal Bonsoir cher ami. Avant toute chose, je veux te dire combien je suis contente à l'idée que tu puisses lire ce commentaire sans effort, fort d'un œil tout neuf, opéré avec succès. /// Pour ce qui est de ce sixième volet, dont je sais d'ores et déjà qu'il sera suivi d'un septième, il m'est difficile de le commenter en quelques phrases. Je peux t’écrire mon admiration pour ta détermination et ton courage, car il en faut une sacrée dose pour accomplir un travail aussi exigeant et chronophage. Je peux t’écrire que j'ai beaucoup appris également, te remercier pour cela, car j’ai tendance à survoler une vie politique qui m’a autant lassée que déçue de longue date, tandis que pour ta part (et c’est plus marqué dans ce volet) tu es toujours partie prenante. /// À mes yeux, la mondialisation réduit les hommes politiques de tout bord aux rôles de personnages secondaires et les peuples à ceux de pâles figurants, sur une scène où se succèdent des actes éphémères qui déclenchent des passions tout aussi éphémères. Mais les intentions du scénariste diffèrent, et toute cette poudre aux yeux ne vise qu’à les occulter. Il me semble qu’un changement radical ne pourra passer que par un grand reset (une guerre civile, comme tu le redoutes, peut-être ?) ou par une prise de conscience individuelle et massive. Au final, ce sera peut-être notre abominable individualisme qui saura nous éviter le pire, dans un réflexe de survie, ce que je souhaite. /// Pour en revenir à ton essai, j’ai apprécié de faire connaissance avec les différents régimes de retraite des États membres, que j’ignorais, pour la plupart. De suivre pas à pas cette crise provoquée par la réforme du nôtre aussi. Je me suis dit qu’il est bien dommage que les théories du complot en tout genre et leurs fake news aient réussi à occulter les vraies accointances et modes opératoires, lorsque tu as abordé le cas Big Pharma. /// Quant à notre Président, je ne suis ni pour ni contre, lorsque je le juge dans le second rôle que j’évoque plus haut. Il me semble que son désaveu massif est proportionnel à une profonde crise sociale qui n’est pas que de son fait. Que partant de ce principe, n’importe quel autre élu aurait été ressenti plus ou moins de la même façon… En bref, pas d’opinion tranchée, mais le propos de Stéphane Poli m’a choquée malgré tout, par son irrespect. /// Pour conclure, mille mercis pour ton travail de fourmi, cher ami. Il comble significativement mes nombreuses lacunes dans un domaine que j’ai tendance à zapper par manque d’intérêt (probablement à tort). Bises, merci encore, et vu l’heure, bonne nuit, Michèle
Publié le 23 Novembre 2023