Michel CANAL

Ah, chère @Alhéna Skat, le vice et la vertu, vaste débat depuis probablement la nuit des temps. @Antar Abdelaziz a raison de citer "la beauté du diable", il doit y avoir une raison à cela pour justifier la force de la séduction sous des aspects trompeurs, perfides. On peut se réjouir que Irina ne soit pas une "oie blanche" qui se laisserait berner. L'expérience de la vie... et nous faisons partie des personnes qui ont déjà beaucoup vécu, l'expérience de la vie, donc, nous a permis de constater que jeune homme ou jeune fille a tendance à pencher plus facilement vers les artifices du vice tapis derrière un masque de séduction, que vers les qualités de la vertu, occultées par trop de sérieux, trop de réserve, qui ne sont pas porteurs pour l'instant présent. Il faudrait une très forte dose de sagesse pour déceler que le bon choix eût été la fille vertueuse. Pour ma part, ce raisonnement s'est imposé beaucoup plus tard... trop tard, à l'égard de jeunes femmes (ou filles) qui avaient croisé ma route trop tôt. Merci pour ce partage. MC

Encore une belle histoire de fée, chère @Alhéna Skat, dont nul ne sait si Connla aura connu le bonheur éternel avec la fée Seelie. Je suis prêt à le croire... et qui sait si je n'aurais pas moi aussi cédé à sa demande et à son charme. Je suis toujours surpris par le nombre de contes dont vous avez connaissance et que vous avez la bonne idée de partager avec nous. Merci donc pour ce partage, remerciement qui s'adresse aussi à votre cher Jan pour ses couvertures toutes aussi belles les unes que les autres. Soyez assurés de ma fidèle amitié. MC

Quel beau cadeau de Pâques que cette magnifique histoire, chère @Alhéna Skat ! Dont l'intitulé n'est pas inconnu tant il y a eu de versions, y compris au cinéma, avec Jean Marais et Catherine Deneuve. Au-delà, j'essaie toujours de comprendre, par rapport à l'époque, ce que son message voulait délivrer. Il y a toujours une morale... qui satisfait les coeurs purs. Merci pour ce nouveau partage, qui m'a appris son origine : une vieille légende française du XVIIIe siècle inspirée par Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve qui fut la première à l’écrire, conte repris plus tard par Jeanne Leprince de Beaumont. Comme toujours, Jan a droit à mes félicitations pour le graphisme de la couverture. Excellentes fêtes de Pâques à tous les deux, avec l'expression de ma fidèle amitié. MC

@Ernest Cangabir, il n'est pas facile de donner un avis concis sur votre écrit seulement catégorisé "érotique". Il aurait pu être l'être "roman psychologique" ou "autofiction", puisqu'il en a les critères. Intéressante par son narratif, la trame s'apparentant aux conclusions d'une analyse psychologique pour justifier les comportements ; mais parfois déroutante car mettant en scène le personnage d'Henri Vernay (qui existe réellement à Lyon, lieu de l'intrigue). Cette histoire, qui se déroule durant les années quatre-vingts avec des retours en arrière et des prolongements dans le temps, traite plusieurs thèmes : la recherche de l'âme soeur par le biais des agences matrimoniales, très en vogue alors, la mésalliance de conjoints issus de milieux sociaux très différents, les abus sexuels sur mineure dans le milieu familial, la sexualité des adolescents, celle débridée des carabins, les abus de pouvoir à connotation sexuelle dans les milieux hospitalier et sportif, la variété des pratiques sexuelles et leurs conséquences possibles, le désir des hommes pour les blondes… et bien sûr, l'attachement amoureux dans le couple, avec les dérives possibles de l'amour passionnel. Le titre, la couverture et le synopsis sont excellents, le narratif original. J'ai aimé le style, la manière de structurer le récit à partir d'une énigme obsédante en incluant un semblant de journal intime, un peu de poésie, et des questionnaires de développement personnel. Cette histoire joliment racontée gagnerait à être améliorée en rabotant quelques longueurs et en corrigeant les fautes grossières qui font penser au travail d'une secrétaire transcrivant un manuscrit difficile à déchiffrer (oublis de mots, fautes d'orthographe, entre autres "ballade" qui dans cet usage s'écrit "balade"). Merci pour ce moment de lecture agréable. MC

Entré par curiosité puisque j'aime bien la couleur rose, et par le nom de @Emil Elzat que mon amie autrice Michèle (@Zoé Florent) m'avait conseillé, je suis resté, confortablement vautré sur mon canapé, sans l'espresso que le titre m'avait suggéré de me faire couler. Et... Et... j'ai été charmé dès la première page, celle qui détermine souvent de la suite. Je suis sensible à la belle écriture, celle-ci teintée de belles descriptions poétiques. Puis j'ai beaucoup apprécié le talent de la scène qui justifie la couleur rose du genre. Je crois que tout est résumé, satisfait d'avoir découvert une belle plume. Merci Emil pour ce partage. Je vais partir en reconnaissance vers les suggestions post-FIN ! À bientôt donc, je ne boude jamais ce plaisir de lire dans un domaine que j'ai moi-même évoqué. MC